lundi 28 février 2011

« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. » Mt 6, 24.

En lisant ce verset, tout de suite, nous pouvons nous inquiéter et nous poser la question : Jésus aurait-il condamné l’argent ? Si oui pourquoi ? Que veut dire argent ?
Jésus fait son interpellation dans un milieu où l’on ne cherche son bonheur que dans les biens matériels, surtout l’argent.
Dans sa condamnation, Jésus parle de "Mammon" (en araméen), qui signifie effectivement « l’argent », mais aussi le gain, le profit ou l’ensemble des richesses matérielles.
Sous le vocable "argent"(Mammon) Jésus index la personnification du pouvoir de l’argent, devenu une sorte d’idole, une sorte de divinité revendiquant la place et l'autorité qui sont celles de Dieu. Servir Mammon c’est donc pratiquement se préoccuper que de soi-même, de son petit bonheur sur terre ; ce qui rend l’homme esclave de l’argent. Jésus ne condamne donc pas l’argent en soi, dans son usage normal, mais quand il devient maître de l’homme.
L’esclavage de l’argent est le véritable cancer de nos sociétés. Notre civilisation est en train de se détruire elle-même, sous le rythme infernal que lui impose la course à l’argent. La rentabilité passe avant le souci du bien des personnes. Aujourd’hui tout se fait pour se faire de l’argent. C’est cela, ‘’l’asservissement à l’argent ‘’, que le Christ condamne.
Dieu et l’argent, voilà deux maîtres entre lesquels il nous faut choisir.
Ou servir Dieu : Servir l’amour, être libre, donner à Dieu la première place dans notre vie.
Ou servir Mammon : cultiver la haine, le profit, le mal, …ce qui est contradiction de la dignité de tout homme.

Que le Seigneur nous aide à nous libérer de tout esclavage de l’argent et à voir en Lui le Seul Maître de nos vies. Amen.

Abbé Honoré DENOU

mardi 15 février 2011

EVALUATION DU PREMIER SEMESTRE

Au terme d’un semestre intense riche en activités, les grands séminaristes et leurs formateurs ont revisité leur vivre ensemble le 11 Février, en vue de connaitre leurs derniers semestres couronnés de succès.
Après s’être penchés sur le questionnaire qui leur était soumis, les différents cours ont relevé ceci :
• Le premier semestre a été positif
• La chaleureuse et fructueuse vie communautaire malgré quelques lacunes. Ce qui d’ailleurs à donné lieu à une exhortation pour le maintien du cap.
• Les bonnes animations liturgiques quoiqu’on ait constaté quelques tares (retard, irrégularité non justifiés)
• La rigueur dans le travail intellectuel avec la disponibilité des professeurs et l’engagement des étudiants dans l’animation des cours et les recherches. Le nombre insuffisant des professeurs et le manque de certains documents fondamentaux sont les grands problèmes rencontrés
• Vive félicitation à toute la communauté pour son dévouement au bien être de tous à travers les comités et services qui structurent tous les domaines de la vie au séminaire.
Dans son mot de clôture, le Recteur a exhorté tout un chacun à continuer les bonnes œuvres et à travailler au soin et à l’amélioration des insuffisances à tous les niveaux.


François SIDIBE, 2ème Année Philosophat

lundi 7 février 2011

ETRE SEL DE LA TERRE ET LUMIERE DU MONDE

Par des exemples simples mais bien sensibles, le Christ explique à ses disciples ce que doit être leur vocation dans le monde :
 Etre Sel de la terre, c’est donner goût à la vie, au monde comme le sel donne goût aux aliments.
 Etre lumière du monde, c’est être le guide sûr sans lequel le monde se perdrait comme un aveugle sans guide-illuminé.
Cette vocation chrétienne n’est pas de la littérature, de l’abstraction. C’est du concret : partager le pain avec celui qui a faim, prendre soin du malheureux, …à la suite du Christ, qui a aimé le monde jusqu’à se livrer à la croix.

Abbé Clément LONAH, Recteur.

jeudi 3 février 2011

LE BONHEUR DES HOMMES EST EN CHRIST !

La belle page des Béatitudes que la liturgie du 4ème dimanche du temps ordinaire nous offre, trace pour nous le chemin de notre méditation de la semaine qui doit nous conduire au bonheur en Christ. Blaise Pascal disait dans ses Pensées : « Tous les hommes recherchent d’être heureux (…) C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Et cependant, depuis un si grand nombre d’années, jamais personne, sans la foi, n’est arrivée à ce point où tous visent continuellement ».
Les saints que nous célébrons cette semaine ont fait de cette pensée une réalité grâce effectivement à la foi. Nous citons entre autres Jean Bosco, père, ami et maître des jeunes ; Blaise, héros de la prière intérieure ; et Agathe, témoins de la puissance divine qui transforme la fragilité et la pauvreté humaines en force. Ils n’ont pas dédaigné consacrer leur Vie à Dieu à l’instar de toutes les personnes consacrées pour lesquelles l’Eglise prie le 2 février, jour de la présentation du Seigneur au temple. Se consacrer à Dieu n’est-il pas aussi et surtout un chemin de bonheur pour l’homme et pour le monde ?


Abbé Alexandre DENOU